Salon 2012 : la Mongolie au salon, teaser

La Mongolie s’installe  au cœur du salon ANIMAVIA

 

En 2011, les indiens nord américains étaient les invités du salon ANIMAVIA. Cette fois ce sont les Mongols qui envahissent les Prés du Hem à Armentières.  Il sera question de culture, de chants étranges, mais surtout d’animaux totems.  Chameaux, chevaux, aigles et étonnants yacks occuperont un village de yourtes où on pourra voir des éléments de la vie quotidienne mongole, des expositions et même assister à la projection de courts documentaires inédits.

C’est avec la complicité active de l’Association Guillaume de Rubrouck qu’ANIMAVIA peut réunir ce caravansérail venu des grandes steppes asiatiques.

Tout à la gloire du cheval

Comme chaque année, le cheval et les cavaliers voltigeurs illustreront à leur manière la folle aventure du cheval, cette fois en Mongolie.  Nouveaux venus à ANIMAVIA, les Centaures de Baie de Somme évoqueront les jeux équestres sur leurs petits chevaux Henson, lointains cousins des fameux chevaux sauvages découverts  en 1879 par l’explorateur russe Nicolaï Mikhaïlovitch Prjevalski dans le district mongol de Kobdo.  Sauvages, ces chevaux furent rarement capturés et seulement 53 sujets  furent importés en Europe à la fin du XIXème siècle. Tous les chevaux de Prjevalski vivant aujourd’hui dans les jardins zoologiques du monde proviennent de ce troupeau initial car l’animal est considéré comme disparu à l’état sauvage. Mais un grand programme mondial de réintroduction est poursuivi depuis une vingtaine d’années. De tout cela on parlera aussi à ANIMAVIA, film et conférencier à l’appui.

De même, la troupe de cascadeurs à cheval de José Elvira fera vivre un conte mongol riche en aventures extraordinaires sur la vaste plage des Prés du Hem.

Une harde de placides chameaux aux longs poils

Dès le quatrième ou troisième millénaire avant Jésus Christ, les peuples de l’Asie Centrale ont domestiqué le chameau à deux bosses, espèce qui fut rapidement largement répandue de la chine à la Russie.  Ce « vaisseau du désert » peut  subir des températures extrêmes : de -25 à +50 !  Bête de somme, monture, mais aussi animal d’attelage le chameau joue un rôle essentiel auprès des nomades.  Si son poil est tissé, on boit son lait et on mange sa viande sans oublier  son crottin qui, séché, représente un combustible indispensable dans les steppes et les déserts si pauvres en bois.  Vieille famille de Cirque, les DUBOIS ont réuni pour le salon AMAVIA une demi-douzaine de sujets d’exception.

Offrez vous une promenade à dos… de yack !

Tête d’affiche de ce salon, le Yack est un bien curieux bovidé, parent proche du défunt Aurochs à l’origine de toutes les races de bovins.  Dotés d’étranges sabots adaptés tant à la marche dans les marécages que dans les sols montagneux, le yack resta très longtemps sauvage et indomptables car il ne fut domestiqué que 3 000 ans après le chameau.  On le trouve aujourd’hui de la Mongolie intérieure au lac Baïkal. Sobre, résistant au froid, le yack est utilisé  y compris au dessus de 2 000 m d’altitude. Il peut porter plus de 150 kg sur des chemins très escarpés.  S’il ne produit que 400 litres de lait par an, celui-ci est exceptionnellement riche en matière grasse et fait les délices des mongols qui adorent le thé… au beurre rance de Yack…  Ce thé sera d’ailleurs servi sous les yourtes installées aux Prés du Hem…

Les yacks invités d’ANIMAVIA viendront de … Bretagne. Ils ont été dressés  par Philippe LE HIR, fondateur de la troupe des Baladins de la vallée d’Argent.  Ces 3 yacks promèneront le jeune public et feront également preuve d’équilibre et d’adresse alors que leurs dresseurs raconteront les contes et légendes qui se sont propagés au fil des siècles autour de ces étranges bovins.

Sous l’œil acéré de l’aigle

Enfin, ce bestiaire mongol, ne serait pas complet si les rapaces n’y trouvaient pas une place choix.  La musée de Rubrouck a rassemblé une superbe exposition sur les grands aigles qui peuplent la Mongolie alors qu’ANIMAVIA accueillera à nouveau un dresseur de grands rapaces qui présentera, à cheval, un aigle tueur de loups,  à la manière des chasseurs mongols. Autour de cette majestueuse vedette, de nombreux autres oiseaux seront présentés en vol libre.

Dans la grande arène de sable que représente l’immense plage des Prés du Hem, un spectacle réunira tous ces dresseurs, trois fois par jour autour des contes et légendes mongoles.

Déjà la communauté mongole franco belge s’est largement manifestée pour soutenir cette vaste animation et on devrait même entendre, dans le village, les chants nasillards si caractéristiques de ce peuple au riche passé.

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